Guylou à l'urgence

Minuit (nuit de lundi à mardi), Guylaine me demande d'appeler le service oncologie de l'Hôtel-Dieu. Depuis sa sortie d'hôpital, elle ne cesse de vomir. Les comprimés anti-vomitifs ne font pas effet. La température de son corps est montée jusqu'à 37.9 °C. On me dit de l'amener tout de suite à l'urgence. Je m'habille à la hâte et j'appelle les filles (Bab et Val) pour les prévenir. Les filles m'offrent d'y aller à ma place car je travaille demain. C'est O.K. J'habille Guylaine. Elles partent toutes trois pour les urgences. Je suis en attente d'un appel des filles pour en savoir plus.

La journée avait pourtant bien commencée. Guylou était contente de sortir de l'hôpital. Cependant elle avait mal au coeur dès sa sortie. Elle doit prendre des comprimés pour empêcher le mal de coeur, mais ça n'a pas fonctionné. Bab a passé la journée avec elle et ce jusqu'à mon retour à la maison après le travail. Depuis son arrivée à la maison, Guylaine fait l'allée-retour entre son sofa-lit et la cuvette de salle de bain pour aller y vomir. Les rares mots qu'elle m'a dit en soirée sont ceux-ci: «c'est pas facile» et «je ne file pas bien». Bab m'avait prévenu, il faut prendre la température de son corps régulièrement. Dès que cela atteint les 38 °C, on doit l'amener tout de suite à l'urgence.

On se sens impuissant. C'est dur de voir Guylaine souffrir comme ça. J'ai pas sommeil; autant ouvrir mon ordi. J'ai un appel de Val; Guylaine est admise à l'urgence. On est en mode «attente» pour la suite».